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L'obsidienne
29 avril 2009

My mind

La philosophie bouddhiste enseigne l'art de la pensée positive. Elle module le regard et l'esprit à toujours rester en suspens des événements, à en percevoir le positif, et à en faire une force pour traverser les moments les plus noirs. Elle m'inspire.

Mon meilleur maître est celui qui n'est pas d'accord avec moi. Je suis le seul frein qui puisse m'empêcher d'accéder au bonheur. Seuls mes sentiments négatifs et ma perception du monde peuvent me freiner. Si je décide d'ouvrir grands les yeux, de rester ouverte, de m'adapter à chaque situation pour y chercher une réponse positive, je ne peux qu'avancer. En maitrisant mes propres penchants négatifs, en m'entrainant à les contrer, je ne peux que m'améliorer. Je ne le fais pour personne mais uniquement pour mon propre bonheur. Parce que je ne peux rester là à contempler ma propre œuvre, le désastre que je crée et attendre d'avoir tout détruit pour courir à l'autodestruction finale et ultime. Je ne veux pas devenir quelqu'un de destructeur. Je dois apprendre à perdre, à réfléchir, à prendre le temps au lieu d'aller dans l'extrême et d'être impulsive et violente. J'ai parcouru beaucoup de distance sur le terrain du négatif en décidant de suivre mes penchants négatifs. Je sais que je n'ai pas tout vu mais le peu que j'ai vu et vécu m'a beaucoup faite souffrir. Blesser des gens, les critiquer, en prenant le risque qu'ils disparaissent, de dépasser les limites. Pourquoi faire ? Pour finalement détruire mes relations les unes après les autres et contempler le désastre à la toute fin, quand tout sera détruit ? Je vais juste réussir à m'isoler et m'autodétruire.

Le bouddhisme, plus précisément sa philosophie, est dirigé dans le total opposé. On peut presque dire que si on suit sa pensée, le pessimisme est un manque de sagesse pour les bouddhistes. Ils parlent ainsi du pessimisme :
"Ceux qui perçoivent ainsi le monde n'ont confiance en personne et se sentent seuls. Ils se sentent seuls, au fond, parce qu'ils ne pensent pas assez aux autres. Lorsqu'on ne pense pas assez aux autres, on les juge d'après soi-même, et on s'imagine qu'ils nous perçoivent de la même manière qu'on les perçoit. Dans ce cas, le sentiment de solitude n'est pas surprenant."

Je veux juste cesser d'être en conflit avec les autres pour ne plus souffrir. J'épargnerai aussi des personnes qui comptent pour moi. Et je crois que jamais je n'aurais cru me voir écrire cette phrase car j'ai toujours pensé que si je devais rentrer en conflit pour me faire entendre, je le devais, et que celui qui partait suite à cela n'en valait pas la peine. C'est de la foutaise. Et je peux me faire entendre sans passer par ces voies. Mais je ne sais pas le faire correctement. Je suis tout simplement maladroite. Et la plupart du temps mes conflits viennent d'exigences que j'impose aux autres, d'un certain égocentrisme. Ce ne serait pas humble de m'apitoyer sur mon sort et de dire que les personnes qui m'ont rayé de leur vie ont eu mille fois raison. Je vais juste dire que parfois on peut se fourvoyer à un point inimaginable, par manque de maturité.

J'ai besoin d'apprendre.

Sky_over_Pingtan_Island_by_foureyes

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